
L’AOC est un signe officiel de qualité qui identifie des produits issus d’une zone géographique donnée : pays, région ou localité.
Les produits sous AOC se distinguent avant tout parce qu’ils sont typiques d’un terroir. Leur spécificité est liée aux conditions naturelles (climats, sols, races d’animaux…) et aux savoir-faire locaux.
Les produits sous AOC se distinguent avant tout parce qu’ils sont typiques d’un terroir. Leur spécificité est liée aux conditions naturelles (climats, sols, races d’animaux…) et aux savoir-faire locaux.
Son histoire
Officialisée en 1935, l’AOC est le plus ancien des signes officiels français pour les produits alimentaires. Elle concernait d'abord les vins et les eaux de vie.
Depuis 1990, tous les produits agricoles et alimentaires bruts ou transformés peuvent en bénéficier. Ainsi, par exemple, le miel de Corse, les volailles de Bresse, le chasselas de Moissac, les pommes de terre de l'Ile de Ré, l'huile d'olive de Nyons, le piment d'Espelette, le taureau de Camargue sont des AOC.
Depuis 1990, tous les produits agricoles et alimentaires bruts ou transformés peuvent en bénéficier. Ainsi, par exemple, le miel de Corse, les volailles de Bresse, le chasselas de Moissac, les pommes de terre de l'Ile de Ré, l'huile d'olive de Nyons, le piment d'Espelette, le taureau de Camargue sont des AOC.
L’intérêt pour le consommateur
L'AOC garantit que le produit est issu d'un terroir bien identifié, mais, contrairement au Label Rouge, elle ne signifie pas nécessairement que la qualité est supérieure.
La procédure d’obtention
Les professionnels proposent des cahiers des charges définissant le lien entre un produit et son terroir d’origine.
Le projet est soumis à l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO) composé de représentants des professionnels et des consommateurs ainsi que des ministères de l’Agriculture, de l’Economie et de la Justice.
Après validation, ce cahier des charges est officialisé par l’adoption d’un décret du Ministère de l’Agriculture.
Le produit est régulièrement soumis à des contrôles afin de vérifier le respect du cahier des charges. Pour les vins, les services de l'INAO vérifient la conformité du produit sur la base d'analyses et de dégustations à chaque récolte.
La crédibilité
Des critiques sont régulièrement émises sur certaines AOC viticoles : contrôles insuffisants et laxistes, rendements excessifs nuisant à la qualité, délimitations géographiques indulgentes…
Alors que près de la moitié de la production de vins français bénéficie désormais d'une AOC, il serait souhaitable que les cahiers des charges évoluent pour intégrer systématiquement des exigences assurant la qualité du produit final.
Globalement, pour les AOC autres que viticoles la qualité est généralement au rendezvous.
Mais l'AOC ne constitue pas un critère d'achat suffisant pour les vins.
Un équivalent au niveau européen
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