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mardi 31 mai 2011

Plafonnement du prix du carburant

La ministre de l’Economie a déclaré que le gouvernement pourrait imposer aux pétroliers de réduire le prix des carburants à la pompe. Si ceux-ci avaient pris l’engagement de répercuter toute baisse des prix du pétrole à la pompe, on semble aujourd’hui bien loin du compte.

En effet, les prix du pétrole brut ont baissé de près de 15 % en un mois, sans effets réels sur les prix à la pompe, qui ont atteint, voire dépassé les pics atteints à l’été 2008 alors que le brut s’affichait à 145 dollars le baril (soit près de 50 % plus cher qu’aujourd’hui). Cette situation impose davantage de transparence et de contrôle sur la formation des prix des carburants et la réalité des marges réalisées au niveau de la production, du raffinage et de la distribution.

Par ailleurs, la CLCV rappelle que le carburant est une dépense contrainte pour une majorité de consommateurs obligés d’utiliser leur véhicule pour aller travailler. Les prix actuels pèsent d’autant plus lourdement sur le pouvoir d’achat que l’ensemble des prix des dépenses contraintes explose (logement, gaz, fioul, électricité, assurances, etc). Le débat sur la répercussion des baisses de prix du pétrole à la pompe par les professionnels ne doit pas faire oublier que 65 % du prix des carburants est constitué de taxes. C’est la raison pour laquelle la CLCV demande aux pouvoirs publics de plafonner les prix des carburants en modulant le poids de ces taxes, à l’image de ce qu’ont fait plusieurs de nos voisins européens.

La récente déclaration du PDG de Total annonçant que l’on devait se préparer à un litre d’essence à 2€ impose que cette question soit abordée sans tabou. Une telle situation exige que l’on se prépare à prévenir l’exclusion énergétique d’une partie croissante de la population en plafonnant le prix des carburants, en affectant les recettes fiscales de la TIPP et de la TVA carburant au développement des transports collectifs, en aidant certains ménages à changer de véhicule, etc.

Si la situation des finances publiques interdit toute demande démagogique, la fiscalité doit s’adapter aux évolutions de l’économie et aux contraintes sociales en découlant. La récente mesure fiscale visant à élargir la déductibilité fiscale des dépenses en carburant est ici bien loin de répondre à ces exigences.

La CLCV demande :
  • Une plus grande transparence sur la formation des prix et une vigilance des pouvoirs publics sur les marges réalisées par les intermédiaires.
  • La création d’un dispositif de modulation des taxes (TIPP et TVA) représentant 65 % du prix des carburants pour plafonner la hausse des carburants à la pompe.
  • L’affectation des ressources des taxes provenant de la consommation des carburants au développement de transports collectifs publics et à la recherche.

Flambée de l'essence

 L'Etat doit prendre ses responsabilités

Le prix de l'essence vous semble-t-il justifié ?

Le constat est simple : on assiste actuellement aux mêmes pics de prix à la pompe que ceux de l'été 2008. Le brut était alors à 145 dollars et l'essence au même prix qu'aujourd'hui. Les tarifs élevés depuis un mois sont pratiqués avec un pétrole 50% moins cher qu'il n'était en 2008. Forcément, cette situation nous interpelle : le pétrole retombe et on ne voit pas de baisse à la pompe. Les engagements des professionnels de répercuter les baisses du pétrole ne sont pas respectés.

Les groupes pétroliers sont-ils les seuls responsables ?

Il existe un vrai manque de transparence sur la formation des prix. Il faut désormais s'assurer que lorsqu'il y a une flambée, les consommateurs ne subissent pas un effet d'aubaine dont veulent profiter les professionnels. Bien sûr, ces derniers sont largement responsables. Mais il ne faut pas oublier que 65% des prix des carburants sont des taxes. L'Etat est lui aussi responsable : il a toute latitude pour moduler les tarifs. Il peut baisser les taxes. Pour le moment, il reste dans la communication : on ergote sur les marges des uns et des autres et on évite ainsi de parler taxes.

Comment s'en sortent les usagers ?

L'essence est une dépense contrainte pour le consommateur. L'Etat doit jouer son rôle. L'Espagne a choisi de baisser le prix du train pour encourager une baisse de l'utilisation de l'automobile. En France, rien. Avec l'étalement urbain, nombre de salariés ont des trajets de 50 kilomètres par jour pour aller travailler. A 1,50 € le litre, cela représente un budget de 140 € par mois d'essence : 10% du revenu médian uniquement pour aller bosser. Il faut permettre aux classes moyennes de s'équiper car pour le moment, ce sont elles qui cumulent tous les problèmes avec la cherté de l'énergie. Ils sont loin de leur travail, ils ont des maisons qu'ils ont dû mal à isoler et des vieilles voitures qui consomment beaucoup. Il faut les aider à acheter des automobiles qui consomment moins.

Et la perspective évoquée par le patron de Total du litre d'essence à 2 euros ?

 Sans doute, cela se fera, peut être en 2030… Mais Christophe de Margerie a surtout le mérite de pointer le vrai problème : on épuise les ressources fossiles. On sait que d'ici une quarantaine d'années il n'y aura plus de pétrole. Il faut absolument anticiper cet épuisement. Il est plus que jamais urgent de développer les nouvelles énergies ainsi que l'efficacité énergétique. Nous entrons dans un nouveau modèle dans lequel il ne sera pas soutenable d'être prisonnier des énergies fossiles. En attendant, Christine Lagarde annonce qu'elle va imposer une baisse aux professionnels : c'est bien si elle le fait. Il ne faut pas que cela reste dans le domaine de la communication. Elle propose des sanctions : qu'elle le fasse ! En pleine crise du pouvoir d'achat, ces annonces ne peuvent de toute manière pas masquer le débat sur les taxes !

Interview de Thierry Saniez de l'association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) par Louis Morice - Le Nouvel Observateur

samedi 16 avril 2011

Pouvoir d’achat

La CLCV avance des propositions et appelle les pouvoirs publics à ouvrir des négociations

L’Insee vient d’annoncer une inflation mensuelle de 0.8 % en mars, une nouvelle hausse qui succède à celle de février (+0.5 %). Sur l’année écoulée, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 2 %. Les principales augmentations concernent l’énergie et les carburants qui ont bondi respectivement de 15.3% et 17.4 % sur un an. En mars, les prix alimentaires ont progressé de 0.9 %, amorçant une tendance qui devrait malheureusement se poursuivre dans les mois qui viennent. A cela s’ajoute l’augmentation des assurances santé (+3.2% sur un an) et de nouveaux déremboursements.
Ces multiples hausses, dont les niveaux sont bien supérieurs à ceux de l’inflation, touchent les consommateurs dans leurs dépenses quotidiennes les plus essentielles : la voiture, le chauffage, l’électricité et le gaz, l’alimentation, les soins. Ce sont évidemment les ménages modestes et les classes moyennes dont les dépenses contraintes occupent une part importante du budget, qui les ressentent le plus vivement.
Ainsi et pour une personne qui parcourt 50 Km par jour pour aller travailler, au prix actuel du super sans plomb, le seul budget carburant représente 10% du revenu médian (sur la base de 2 pleins de 50 litres, soit 150 euros). Autre exemple, pour les 7 millions de ménages qui se chauffent au gaz, l’augmentation sur les 12 derniers mois a représenté un coût moyen supplémentaire de 240€ sur la période etc. Devant ces augmentations, la CLCV appelle les pouvoirs publics à ouvrir des négociations avec tous les acteurs socio-économiques (représentants des professionnels, des salariés, des consommateurs et usagers). Pour sa part, la CLCV avance de nombreuses propositions :
  • la création d’un dispositif de modulation des taxes (TIPP) pour plafonner la hausse des carburants à la pompe et l’affectation de ces taxes (TIPP et TVA), qui représentent 65% du prix des carburants, au développement de transports collectifs publics et à la recherche sur les nouveaux modes de transport.
  • une réforme des mécanismes d’indexation des prix du tarif réglementé du gaz, la transparence sur les coûts d’approvisionnement de GDF Suez.
  • une politique de la concurrence pour mettre fin aux positions dominantes de certains professionnels de l’industrie ou de la grande distribution qui sont aujourd’hui encore en mesure de dicter leurs prix. De manière générale, une plus grande transparence sur la formation des prix, une vigilance des pouvoirs publics sur les marges réalisées par les intermédiaires, et l’encadrement plus strict des dépassements d’honoraires des professionnels de santé, sont nécessaires.
  • réformer les dispositifs de « tarification sociale » qui se multiplient et qui ont montré leur inefficacité, par un retour au droit commun, en réformant les grilles tarifaires élaborées il y des décennies dans un contexte économique et social fort différent, et en revalorisant les aides au logement afin de solvabiliser les ménages qui en ont le plus besoin. L’objectif doit être de garantir l’accès économique pour tous les consommateurs aux services essentiels
  • rééquilibrer la fiscalité directe et indirecte, cette dernière ayant pris une part démesurée qui pénalise fortement les ménages modestes et les classes moyennes.

mercredi 13 avril 2011

Train des Nations à Antibes

Un beau voyage avec la CLCV


La Confédération Logement Cadre de Vie (CLCV) organise un voyage à Marineland (Antibes) les 26, 27, et 28 avril pour quatre cents enfants de huit à dix-sept ans.

Tarif : 38 € pour les enfants d’adhérents CLCV, et 50 € pour les enfants non adhérents.

Pour tous renseignements s'adresser à la CLCV d'Uckange

Le Train des Nations se fera en ... bus

Trop cher, le Train des Nations reste à quai

Depuis 1987, le Train des Nations a emmené des milliers d’enfants des quartiers de la vallée de la Fensch et du Thionvillois à la découverte de la France et de l'Europe. L’initiative est menacée par les changements de tarifs SNCF. Chaque année, la CLCV affrète un train de nuit spécial au départ de Thionville. Pour les enfants, l’aventure commence dans le train couchette.

Changement de programme, cette année, quand les responsables reçoivent le devis de la SNCF en hausse de plus de 50 %. De 40 000 €, en 2010, le budget passe à plus de 62 200 €. « Les familles auxquelles nous nous adressons ne peuvent pas supporter un tel coup », s’alarment les bénévoles. Mais depuis l’ouverture du trafic ferroviaire à la concurrence, l’entreprise publique a changé son mode de facturation. « La mise à disposition de ce train spécial n’est facturée qu’aux frais réels », explique Daniel Bourguignon, chargé des relations presse pour la SNCF Lorraine. Le Train des Nations pâtit également de la disparition d’un tarif spécial dédié aux voyages éducatifs.

Pour les bénévoles de la CLCV le choix a été fait : « Pas question d’arrêter les voyages ! » Mais, au mois d’avril prochain, le Train des Nations devra partir… en bus !

Depuis 24 ans, le Train des Nations affrété par la CLCV offre trois jours de vacances à des centaines d'enfants des quartiers. La belle aventure est menacée par la hausse des coûts de la SNCF.

Avec plus de 50 % de hausse en un an, la CLCV et les familles ne pourront plus assumer le coût du train


Près de 20 000 enfants embarqués de Thionville vers Venise, Toulouse, Versailles ou le Mont-Saint-Michel… Mieux que le Poudlard Express dans Harry Potter ! Depuis 1987, Le Train des Nations (TDN), mis en place par la CLCV, transporte les enfants des quartiers défavorisés de Fameck, Uckange, Guénange, Florange, Thionville, Terville, Yutz et Hayange, à la découverte des quatre coins de l’Europe.

L’organisation de l’aventure est bien rodée. Chaque année, au printemps, les bénévoles de la CLCV et des centaines de jeunes, de 8 à 17 ans, embarquent en gare de Thionville dans un train de nuit spécial. Au petit matin tous se réveillent dans une région inconnue pour une journée de visites.

Des nuits courtes mais des souvenirs impérissables ! « La plupart des enfants n’avaient jamais pris le train. Le voyage est souvent plus marquant pour eux que les visites du lendemain », rapporte Adémir Lopez, accompagnateur de l’aventure.

Devis… renversant

Cette année, pour son 42e voyage, le "TDN" devait prendre la direction du grand parc marin d’Antibes. Mais quand les responsables de l’association ont reçu le devis de la SNCF, « on est tombé à la renverse ! »

Un courrier au président de la SNCF n’y changera rien. Depuis l’année dernière et l’ouverture du trafic à la concurrence, la compagnie ferroviaire publique a changé son mode de facturation. Désormais, l’aller-retour du train spécial de Paris (où se situe son centre de maintenance) jusqu’à Thionville, est facturé par RFF (Réseau Ferré de France) en sus du coût du voyage.

« Le choix a été vite fait. Pas question d’arrêter les voyages ! », assure Mario Giubilei, président de la CLCV de Fameck.

Pour la première fois depuis vingt-quatre ans, le Train des Nations partira cette année… en bus. Avec sièges inclinables et téléviseur, le voyage sera sûrement plus fatiguant, sans doute moins convivial, mais… deux fois moins cher.

Prochain voyage du Train des Nations, le 26-27 et 28 avril à destination d’Antibes. Prix adhérents : 38 €.

mercredi 30 mars 2011

Energie : l’urgence démocratique

Les gaz de schistes


Les gaz de schistes sont exploités à l’échelle industrielle depuis 2005 en Amérique du Nord, avec de fortes oppositions des citoyens notamment au Québec et aux Etats-Unis. Des prospections ont démarré en France suite à la délivrance, dans la plus grande discrétion, de plusieurs permis en mars 2010 par le ministère de l’environnement. A noter, contrairement à ce qui nous est affirmé depuis le début de l’année, que des opérations de fracturation hydrauliques et une première opération de production ont déjà été réalisées en Ile-de-France. La perspective d’un développement de la filière n’est pas sans poser un certain nombre de questions en termes d’impacts sanitaires et environnementaux.
De quoi s’agit-il ?
L’objectif est de récupérer le gaz naturel emprisonné dans les schistes (une roche d’aspect feuilleté) situés dans différentes formations géologiques. Ces schistes sont caractérisés par une forte teneur en matière organique et présentent une grande compacité et une très faible perméabilité. En Europe, les gisements se trouvent en général à grande profondeur (supérieure à 1000 m).

Quels intérêts ?
Selon ses promoteurs, le développement de cette technologie est motivé :
  • par le besoin croissant en énergie associé à un appauvrissement des ressources en combustibles fossiles à l’échelle mondiale (la flambée des prix du pétrole conduit à rentabiliser l’exploitation des gaz de schistes, plus couteuse que l’extraction du gaz conventionnel
  • par l’augmentation des gisements disponibles, en limitant les tensions sur les prix et la dépendance envers les pays producteurs (notamment la Russie).

Quels sont les risques ?
 
Pour libérer le gaz, il est procédé à une fracturation hydraulique de la roche à l’aide de jets haute pression. Chaque forage nécessite plusieurs cycles de fracturation avec, pour chaque cycle, l’injection d’une certaine quantité d’eau (2 000 à 20 000 m3).

Du sable fin ou des microbilles en céramique sont ajoutés à l’eau injectée afin de maintenir les fractures ouvertes. Par ailleurs, des produits chimiques sont en général ajoutés à l’eau de fracturation à raison de 0,5 à 1 % en volume : il s’agit notamment de biocides (visant à réduire la prolifération bactérienne dans le fluide et dans le puits, certaines bactéries se nourrissant d’hydrocarbures !), de lubrifiants (afin de faciliter la pénétration des grains de sable ou de céramique dans la roche) et de détergents (qui visent à augmenter la productivité du puits).

Ainsi, l’extraction de gaz de schistes cumule les impacts d’une exploitation gazière classique et ceux spécifiques à cette technologie. Ces problèmes particuliers sont notamment les suivants :
  • Le méthane fossile, principal constituant des gaz de schistes, est un gaz à effet de serre 21 fois plus puissant que le CO2 ; cela pose donc problème s’il fuit pendant ou après l’exploitation ; par ailleurs, il est possible que les opérations de forage à haute pression solubilisent le gaz dans les nappes phréatiques, qui serait alors amené à dégazer par le réseau d’eau domestique ;
  • La technique de forage induit une pollution massive de l’eau utilisée, qui n’est que partiellement récupérée (et même pour la tranche récupérée, la question de la dépollution reste posée) ; de plus, l’eau injectée peut se retrouver contaminée par différentes substances naturellement présentes dans le sol (métaux lourds, arsenic, sulfates, carbonates voire radionucléides provenant notamment du radon et de l’uranium)
  • La productivité des puits décroit rapidement, ce qui conduit à devoir forer à nouveau quelques centaines de mètres plus loin, avec à nouveau la nécessité d’injecter des milliers de m3 d’eau (et son cortège de produits chimiques), et tous les impacts en termes d’infrastructures à construire.
  • L’impact de la circulation intense des camions de transport du gaz, en matière de sécurité, de bruit et de pollution atmosphérique.
Au final, le bilan environnemental paraît assez lourd pour une énergie qui rappelons-le reste fossile.
 
Moratoire et propositions de loi
 
Face à la forte mobilisation des populations, des organisations professionnelles, des chambres consulaires, dans les régions les plus concernées, souvent engagés dans des démarches de développement local durable, le gouvernement a institué un moratoire sur ces permis et confié une mission au Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET, dont certains membres ont accordé les permis…) et au Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) afin d’éclairer le gouvernement sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des hydrocarbures de roche-mère (gaz et huiles de schiste).
Le temps imparti pour exécuter la mission, lancée en février 2011, est très court. Un rapport d’étape doit être remis avant le 15 avril 2011 et le rapport final avant le 31 mai 2011. 
A noter que plusieurs propositions de loi visant à interdire l’exploitation dans l’état actuel des technologies sont déposées par des parlementaires de tous bords et devraient venir en débat au Parlement au début mai.
 
Notre action 
Au-delà des questions techniques sanitaires et environnementales, il ressort : 
  • un déficit démocratique : les permis d’explorer ont été accordés dans la plus grande discrétion, sans aucune concertation, absence d’études en amont, alors que les questions soulevées sont largement connues ;
  • les contradictions de politiques publiques : les investissements considérables qu’il faut consentir pour aller chercher une énergie rare et chère sont considérables, et il importe d’évaluer les impacts sanitaires, sociaux et environnementaux qu’ils peuvent avoir au regard des avantages attendus et de la nécessité de préparer la société à « l’après-énergies fossiles » qui va demander des investissements très lourds pendant des décennies ;
  • les droits des riverains et des propriétaires de terrains sont mal pris en compte. Le code minier doit être modifié pour permettre la participation effective du public en amont de toute décision (enquête publique préalable au permis de recherche).
Le CCN des 24 et 25 mars 2011, après avoir examiné la contribution du bureau environnement, s’est prononcé pour :
  • l’arrêt de toute opération d’exploration et d’exploitation dans l’état actuel des technologies et un positionnement définitif après les conclusions d’un débat public loyal et non d’une commission d’experts ;
  • que le bureau environnement coordonne les réflexions et actions des structures CLCV des grandes régions concernées (Ile de France, Champagne, Rhône-Alpes, PACA, Languedoc Roussillon.

mardi 1 mars 2011

36e AG CLCV Uckange

La CLCV a tenu jeudi 24 février sa 36e assemblée générale au centre socioculturel sous la houlette de son président Jacky Bernard, en présence de nombreux Uckangeois et Uckangeoises et des élus de la commune dont le maire Gérard Leonardi.

Adhérents. – Le président a rappelé que la CLCV comptait plus d’une centaine d’adhérents. Il a aussi fait le point sur les actions concrétisées en 2010 et les orientations futures.

Licenciements. – L’année scolaire 2010 a pourtant été perturbée à cause de la suspension des aides accordées par l’Etat pour l’accompagnement scolaire. Dans le cadre du PRE et avec le soutien de la municipalité, une solution de remplacement a été mise en place, mais la CLCV a été contrainte de refuser des enfants. Les aides de l’Etat étant versées une fois les actions menées, des difficultés de trésorerie ont entraîné le licenciement de deux salariés. Malgré la fermeture partielle de l’agence Batigère d’Uckange, une convention de réhabilitation a été conclue pour les logements de l’avenue des Tilleuls et ceux de l’Impasse du Dauphiné destinés à être démolis. La CLCV se bat également pour limiter au maximum les augmentations de loyer consécutives aux travaux de réhabilitation des logements.

En chiffres. – L’année 2010 en chiffres, c’est:
  • 5 692 heures salariées,
  • 88 permanences les mardis et jeudis pour 100 usagers,
  • 782 heures de formation pour 32 adultes,
  • 130 heures de permanence pour la défense et l’accompagnement des consommateurs,
  • une participation moyenne de 45 enfants à l’accompagnement scolaire,
  • l’accueil de 24 enfants aux vacances de février,
  • 40 à Pâques,
  • 30 à la Toussaint
  • et 14 enfants par semaine en été et une trentaine d’enfants pour Halloween.
On y ajoutera
  • le Train des nations au Mont-Saint-Michel et au Parc Astérix,
  • une marche gourmande à Ottrot,
  • une sortie à Walygator,
  • du pédalo à Amnéville,
  • des sorties quilles et cinéma
  • et bien sûr la régie de quartier.
Comité. – Après l’adoption à l’unanimité du bilan financier présenté par Séverine Fritsch, trésorière, le comité a été élu comme suit :
  • Jacky Bernard président,
  • Marie-Claude Regin vice-présidente,
  • Séverine Fritsch trésorière,
  • Danielle Voll trésorière adjointe,
  • Marie-Claude Deguillaume secrétaire,
  • Alba Breda secrétaire-adjointe,
Assesseurs: Gilles Barbier, Hélène Faille, Catherine Leoni, Rosemonde Queval, Paola Sobiecki, Zefa Sohbi ;

Responsables
  • Accompagnement scolaire Marie Claude Regin et Catherine Leoni,
  • Temps libres Catherine Leoni,
  • Consommation Danielle Voll, Séverine Fritsch et Alba Breda,
  • Train des Nations Paola Sobiecki,
  • Logement Hélène Faille, Rosemonde Queval et Zefa Sohbi. 
Pour 2011, la CLCV continuera à œuvrer pour l’information et la communication, la formation, le logement, le temps libre, les services, les loisirs et l’environnement.